Résumé :
|
Pierre Assouline nous emmène avec talent dans le Montmartre d’avant guerre et d’avant garde. Vraiment, rien que pour ce passage et même si vous n’aimez pas les cubistes, sa description du bateau lavoir fait rêver, fait envie. Imaginer Gris, Braque, Picasso révolutionnant la peinture du haut de Montmartre ; merveilleuse et frissonnante description. Mais il y a tout le reste de sa vie, celle du découvreur des cubistes, le marchand des cubistes et notamment celui de Picasso. Celle d’un homme qui alla jusqu’au bout de son rêve, être un marchand d’art, qui ne transigera pas sur ses conceptions artistiques. Certains diront sans doute, trop raide, peut-être mais sa fidélité envers ce courant artistique est sans faille, comme une amitié qui confine parfois à l’aveuglement mais qu’importe.
|