Résumé :
|
Ce n’est certes pas la première approche d’étude de la poésie libanaise francophone, mais elle a le mérite de partir d’une œuvre spécifique pour jeter la lumière sur l’ensemble. Editée par Dar An Nahar, avec le concours de la Fondation Nadia Tuéni, «Etudes sur la poésie libanaise francophone» de Zahida Darwiche Jabbour (216 pages) englobe cinq poètes (Abi Zeyd, Naffah, Schéhadé, Stétié et Hatem). Professeur d’université, directrice d’une revue littéraire, auteur d’un essai sur l’œuvre de Nadia Tuéni, Zahida Darwiche Jabbour se livre à une sorte de commentaire de texte pour universitaires ou fins lettrés. Son analyse, minutieuse, se base sur une vaste documentation. Elle remarque notamment que les poètes traités sont «des novateurs pour qui la mission de la poésie n’est plus de bercer la sensibilité et l’imagination, mais de secouer l’homme pour l’arracher à la torpeur où le plongent l’habitude et le quotidien, et de l’inviter à s’interroger sur lui-même et sur le monde...
|